• Prendre conscience qu'un sourire ce n'est pas si dérisoire que cela,
    même..que le faire devrait être prescrit à chacun(e)
    quels que soient la culture, le pays, le milieu social ou le ''standing''..
    que, dans cette lancée, ce serait une œuvre de salubrité publique,
     un don de soi pour le miroir d'en face - pour autrui, en qui nous nous projetterions..chaque fois que nos regards se croisent ou se rencontrent,
    à chaque pas que nous faisons,
    à chaque démarche que nous entreprenons..
    chaque fois..
    à chaque pas..
    à chaque battement de cœur..
    voilà..
    sourire..tout simplement,
    et se dire, que les choses ne sont aussi désespérées qu'on pourrait les voir
    avec des yeux qui ne sourient pas - ou plus..
    voila comment, voila pourquoi je souris à ce seul soleil
    je souris à ton soleil..
    dont l'éclat de sa lumière jaillit de ton cœur,
    brille en ton regard..
    et resplendit au travers du mien
    voilà comment..
    voilà pourquoi je souris..
    même si la vie est dure
    ou triste
    ou déglinguée - et elle l'est des fois..
    car ce monde est géré par trop d'injustice,
    de discrimination..
    et de liberté battue en brèche..
    car il l'est ainsi..aussi..
    là-bas..
    ailleurs..
    ce monde
    ici..même
    y compris en cette virtualité


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  • Ton Soleil..
    c'est dans l'éclipse qu'il fait..
    il se cache..il émerveille
    à l'image d'une fée

    on l'appellerait Désiré..
    tant son absence désarçonne
    tout timide qu'il serait
    ce que je ne soupçonne

    quand à l'instar d'un essaim d'abeilles
    et dans une inimitable frénésie
    il s'en va et vient, butine et veille
    à faire s'éclore ta poésie

    Soleil au rayonnement délicat
    et que la nuit jalouse de mille étoiles
    dis-toi que c'est aussi mon cas
    à vouloir te fixer en ma toile

     


    23 commentaires
  • Il est quand même (d)étonnant de sentir s'établir un lien..Fut-il fugace ou en marge
    c si indicible et également, si surprenant des fois..si jamais celui-ci s'établirait..par le seul fait de laisser aller qlq mots et pensées arrachés au quotidien et tout simplement ou même anachroniquement (ba)lancés en cette "fenêtre"..pour toi - cet(te) "autre",- qui désormais serais dans la..confidence du sujet..ou dans la complicité d'un intérêt-besoin partagé..  
    Parler..reste une belle chose et, même capricieuse, cette entreprise demeure un moyen bien accessible et non moins peu évident quant à rendre fluide ce qui ne semblait l'être, quant à aplanir des appréhensions des fois surfaites ou qui même "causées..voire légitimes'' n'en sont pas moins, dans bien des cas, excessives ; c également une façon de se "faire face"..et permettre à qlq certitude à ne pas travestir le lien,  de l'assumer..et ainsi permettre à esquisser qlq (approche de) "vérité"..ou ce que, à mon niveau déjà, à mon niveau d'abord, je considérerais comme étant une "vérité.." (on aura remarqé ces guillemets..) 
    nous serions des fois si prisonniers de ces - de nos certitudes au delà de bien des préjugés!
    Alors?..
    Eh ben..."A bas les certitudes" !
    voilà un bon slogan..un intéressant slogan ou défi à relever - avec, la complicité; l'aide et la participation des l'un...de l'une...de l'autre..oui! de toi..illustre lecteur de ton état, qui (me) lis..
    rêvons aussi, c pas interdit !
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    15 commentaires
  • Voila, à la vue de cette photo ( de L.Saint Jalmes - in ‘'Libération'' ; ''Pourquoi cet irrésistible besoin de laisser une trace ?'' ), je me suis identifié ou plutôt reconnu à travers cette interrogation  : Comme pour me dédouaner je me dis que, sous toute latitude, cela doit être assez "commun" cette façon de "marquer" sa présence, son passage..comme obligé, sur terre..
    Car moi aussi, illustre inconnu et néanmoins passager tout autant que mes semblables, il m'est arrivé d'avoir laissé aussi bien quelque trace sur le tronc d'un arbre, que bien d'autres marques, graffitis et arabesques sur nombre de pupitres d'écolier et rarement, je reconnais, sur des murs pourtant sans relief, muets ou bien  avachis des fois par l'usure du temps..j'aurais peut être du le faire ! j'aurais du devenir ‘'tagueur'' comme on le définirait actuellement !? c ce que je me dis  maintenant que j'en prends conscience en m'en rappelant cet ‘'espace'' d'expression qui aura échappé à ma naïveté expressive, à mon innocence enfantine, c cela il m'aura finalement échappé cet espace pourtant bien..accessible et ''populaire'' ou en tout cas sans nul autre pareil même au grand dam de bien des remontrances..fussent-elles justifiées : notamment pour les arbres qui en souffriraient ou risqueraient être contaminés-condamnés par moult agressions de ce seul fait ; et aussi pour les pupitres d'écoliers  que l'on doit bien laisser ou maintenir "clean" et surtout non profondément hachurés-troués jusqu'à devenir gênants pour l'écriture, le dessin..

    Car c des fois fort pénalisant ou en tout cas incommode une feuille de cahier (posée à même la surface agressée) qui se troue subitement sous le tracé à peine appuyé de notre plume, de notre crayon..

    Mes plates excuses le cas échéant; forcément bien après coup..

    En faire des "traces, des graffitis", est-ce signe d'un besoin d'expression ? d'une façon de "marquer un territoire" ? de (se) "dire" me voici ? que je suis là ou suis en tout cas passé par là ! que j'existe !
    Et..ou pas seulement cela !?
    Est-ce là, au mieux, un besoin de se projeter en qlq chute d'éternité que l'on souhaiterait ou qui nous habiterait au fond - tous ces dessins rupestres trouvés de par le monde permettraient ou au mieux expliqueraient-excuseraent tel raccourci ? Qu'en est-il pour chacun de vous, éventuels marqueurs-traceurs-graffiteurs devant l'éternel..anonymat !?
    A bien y réfléchir, je me permets un grand écart en considérant à cette aune, que ces blogs seraient devenus de ‘'nouveaux pupitres, de modernes et infinis murs ou arbres d'un nouveau genre'' sur lesquels, nos cris ou nos silences, nos joies autant que nos peines, nos dessins bien gauches..ainsi que nos pensées décalées ou nos euphories insoupçonnées viendraient s'y graver pour s'y laisser découvrir, lire, oublier, pérenniser ou mourir ; et en tout cas et d'un certain point de vue pour y léguer quelque marque bien ‘'indélébile'' qui s'éterniserait en cette excroissance toute virtuelle dans les infinies arborescences de la "jungle du web"..

    le Web ?

    ..un infini mur à marquer ?

    ..une nouvelle voie d'une postérité à taguer ?


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  • Il y'avait, à l'époque, tollé général :
    Tous ces "boat people" montrés en boucle à la télé et accueillis les bras ouverts, tels des héros revenus au pays après leur périlleuse mission ou extraordinaire aventure de fuite de ces ‘'pays-prisons'', ces images fortes de "boat people" fuyant, pour ne citer que cet exemple emblématique, Cuba, pour cette Floride toute de palmiers et d'hôtels luxueux, pour cette Floride américaine, terre de liberté..terre d'occident libre, libéral et démocratique surtout ; ou ces images de ces cas bien ‘'médiatiques'' fuyant par delà le ‘'rideau de fer'' et ce que ‘'l'Occident'' non sans raison, invectivait en pointant et dénonçant du doigt la mainmise de ce système ‘'policier'' bien arbitraire et rustre placé au ban des atteintes aux libertés fondamentales..lequel système se distinguait par ce penchant maladif à contrôler, voire à étouffer toute la société..
    l'Est, c la prison, le Goulag ! l'Ouest, c la liberté, le Droit ! disait-on..
    soit ! et l'on aura applaudi cette dénonciation de ce système qui interdisait ou au mieux contrôlait et filtrait les libertés – celles de circuler, de voyager et aussi et surtout, de conscience critique..
    Depuis lors, le ‘‘mur de Berlin'' est tombé, maintenant donc, que le gros de ces ‘'systèmes fermés'' se soient ouverts..plus personne à l'horizon pour ‘'ouvrir les bras ; les maisons ; les cœurs..ou même les qlq possibilités à démarrer autrement et ailleurs leur vie..en occident'' fuyant bien des ou d'autres misères...et bien des mépris cautionnés en sous-main ou en silence par bien des pays libres, de liberté ou de démocratie tous bien prospères..
    Aux dernières nouvelles..désormais, les images de nombre de personnes venues de bien des contrées ‘'miséreuses'' du ‘'Sud'' arpentant des murs de barbelés, des frontières élargies –de l'Europe en l'occurrence,- affrontant les dangers de traversées des fois bien mortels et au mieux cantonnés dans des centres de rétention ou de parcage..humain de plus en plus avancés en des pays limitrophes eux-mêmes secoués par cette saignée humaine sans nom (Maroc, Algérie pour ne citer que ces deux là, sous-traitant moyennant financement Européen le rôle de gendarme..)..
    Un exode, certes pas seulement économique car en tout cas encouragé par maintes causes dont l'on ne citerait que qlq unes : absence de démocratie, de liberté de la presse et des médias lourds, élections truquées et tronquées, absence d'alternances politiques viables, fléaux dus à la sécheresse notamment, détournements publics, corruptions et gabegies diverses, complicité de nombre de gouvernants de ces mêmes pays qui s'offusquent, devant leur électorat, pas seulement avec des raisons objectives, de ‘'ne pouvoir accueillir toute la misère du monde''..alors que d'une façon ou d'une autre ils auraient ‘'cautionné ou laissé faire..'' bien des régimes sans légitimité démocratique et sans ancrage en cette volonté de bien faire pour le meilleur des mondes : il n'y a qu'à voir les biens et autres placements établis..en occident même..
    voila que cela se complique, cette équation bien pernicieuse..cette quadrature de cercle..
    et ne voila-t-il pas aussi que ce qui désormais a droit d'être tourné et lancé en boucle..cette misère du monde qui aurait des visages, des yeux et des bouches, et des ventres affamés mais surtout des horizons bien bouchés ; en somme, un bien grand affront qui s'est enlacé de bien des conforts complices..et qui devrait être opportunité de ‘'rupture'' vis-à-vis de politiques, de pratiques et de silences qui abondant dans le sens de ces vagues humaines flottant tels ces cadavres sur des embarcations et des mers d'infortune et de mort..
    A quoi bon se mentir, il y'a lieu de le dire que nombre de ces gouvernements (Européens) n'en veulent plus de ces libertés de mouvement, voyant en ces flux migratoires matière à préoccupation mais paradoxalement, du coup aussi, argument ou enjeu électoral bienvenu quand il n'est entretenu..
    Question dérangeante ?
    Conformément à la ''déclaration universelle des droits de l'homme'' l'homme est-il libre sous toute latitude et donc en tous pays et en tous temps de circuler ? d'investir ? de vivre ?..etc..
    Sinon a quoi sert un passeport s'il n'ouvre, s'il ne permet ou surtout s'il n'autorise –ipso facto- cette liberté de se présenter, en règle et sans peur au ventre, à une frontière et y franchir la ligne, le tampon daté des douanes faisant foi – et un sourire, même de circonstance ou de bienvenue à la clé ‘'You are the welcom'' ..!?
    Certainement que cela couterait moins d'argent pour tout le monde, ces frontières (ré)ouvertes et qu'au delà des budgets alloués à de telles surveillances des frontières, cela couperait l'herbe sous les pieds de bien des réseaux de trafic et de traite humains et d'enrichissement sans cause ‘'sur le dos précisément de cette misère et discrimination du monde et d'absence d'espérances viables'' .
    A charge pour ces ‘'voyageurs'' de s'en tenir à ces trois mois de séjour permis automatiquement comme cela était le cas : il y'aurait certainement moins d'illégaux ‘'séjournant'' ici et là..et l'on ne trouverait à en exploiter impunément et honteusement ces désespérances à l'aune de calculs politiciens et électoralistes bien indigents – et puis cette mondialisation , ne plaide-t-elle pour la libre circulation des biens et services, la libre circulatuon du capital et du travail : le marché c la liberté non !?
    La mondialisation, la liberté du commerce et le développement des affaires, il n'y aurait que cela qui importe - et rien d'autre de plus ?
    Il est comme une logique qui nous échapperait, forcément.


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