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    Because time is money

    Time


     

    Tout, en ce temps, semble flotter
    alors que le monde retient son souffle
    les places financières s'en vont se frotter
    à toutes ces économies qui s'essoufflent
    heureusement, les ''Superviseurs'' sont bien là
    Ils veillent au grain, tant qu'à faire
    devant leurs téléscripteurs et leurs écrans plats
    ils surveillent et suivent les..cours des affaires
    et c'est à ce rythme que bien des fortunes
    s'établissent et se renforcent
    ou disparaissent, pour leur grande infortune,
    par l'entremise de combines et d'entorses
    mais tout est bien qui finit bien
    car l'argent est la nouvelle religion
    et l'on ne saura jamais combien
    de bienheureux y seraient légion

    convenons qu'une chose en est sure
    il en aura causé des réussites et malheurs
    ce nouveau maitre qui à l'oreille susurre,
    qu'il est la seule clé du bonheur
    car l'argent demeure le nerf de la guerre
    et il est à la base de bien des conflits
    entre voisins ou même  entre frères
    qui n'en seraient à leur seul délit
    heureusement qu'il est des courbes de croissance
    qui remontent le moral aux investisseurs
    à qui l'on clame à chaque séance
    la nouvelle ère des bâtisseurs
    mais la crise de confiance et du ''subprime'' est bien tenace
    même qu'elle en ferait voir de toutes les couleurs
    risquant emporter dans ses abyssales nasses
    bien des ambitions et tant de leurres


    il resterait que le temps c'est de l'argent
    l'on insista à le faire remarquer
    même à toutes ces pauvres gens
    à celles-ci qui n'en avaient jamais manqué
    ou qu'il n'y a lieu de trop s'en faire
    car la bourse..risque bientôt regrimper
    elle promet le ''paradis mais n'exclut l'enfer''
    et que c'est le bon moment de mieux s'y agripper
    les valeurs mobilières ont ceci de merveilleux
    elle permettent à certains coquins de briller
    sur les cimes d'un monde radieux
    et aux ''moins que rien'' de carrément s'essuyer
    alors que l'argent se veut neutre
    et que le marché le seul régulateur parfait
    que certains nantis saluaient de leur feutre
    quand d'autres s'en esclaffaient


    pour beaucoup l'argent a de la valeur
    il symbolise des privations et des sacrifices
    ou des peines et des sueurs
    assumées sans artifice
    et puis il faut savoir raison garder
    face à ses frustrations et ses dangers
    il y'a lieu de bien et mieux y regarder,
    car il en reste toujours quelque chose à engranger
    bien des épargnants, pour la plupart petits porteurs,
    se découvrent comme soudainement punis
    devant ce ''tsunami de déprime'' tout..colporteur
    qui enfle depuis la Bourse, aux Etats-Unis
    alors il ne faut rien craindre pour l'argent
    il irait même jusqu'à faire des petits
    c'est là une option de la spéculation et de son entregent
    qui aiguise ou annihile les appétits

     


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  •  Photo : Vasil QUESARI "La serrure de l'oubli(é)"

     Du bonheur

    Cette fenêtre est une..porte (!) ouverte sur soi et sur cette - même toute virtuelle - immensité..et pas seulement virtuelle 
    ouvrons les fenêtres..les portes..détruisons ces murs de préjugés, jetons à la mer ces serrures de haine, détruisons ces menottes qui isolent et emprisonnent, brisons ces chaînes qui avilissent..et ouvrons les espaces clairsemés de nos pensées, de nos cœurs, voire de nos quêtes et disons, simplement, même avec la seule évocation..ou en l'intimité d'un silence "Bonjour" à toi, et "Bonjour"  à vous tous –parts du soleil- toutes enfouies et disparates qui somnolez en chacun de vous - de nous tous..
    et..bonsoir aux étoiles  scintillant en cet immense ciel.. brillant en bien des regards..oui il en est des soleils, des étoiles et des cieux ainsi..inattendus, éclatants, purs, saisissants,  immenses, infinis..   
    en un mot comme en mille..soyons sereins..demeurons simples en notre regard..heureux ou sinon  souriants en dépit de bien des adversités sur la route, sur bien des chemins, armés de nos volontés, outillés de nos seuls moyens..mais aussi avec nos rêves..nos espoirs ou nos suffisances..  
    le bonheur s'échappant ou s'arrachant..en lumières toutes étincelantes dans la nuit obscure de "tant d'égocentrisme..dans tant d'égoïsme, d'hermétisme..ou de nombrilisme..dans tant d'ubiquité ou de suivisme"..
    le bonheur y compris en qlq clandestinité est toujours bon à saisir..même en marge ou en sa part intime voire infime, il est agréable de s'en laisser surprendre..non !?..
    et c rare d'en parler..en tout cas pour ma part..
    voilà, avec mes seuls et modestes ou pauvres mots, j'en parle comme en décalage ..en dépit des maux ambiants..
    et il en est, je sais..
    j'essaie de compenser..
    Du bonheur..vite ! le peu suffit, qu'on se le dise..
    Et que le partage soit..oui! nous pouvons aussi partager cela non !?
    Ben je croyais..ça n'engage que ma personne..
    Je sais.

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  • Peut-on "dormir'' tranquille?
    alors que la souffrance est grande, alors que bien des exclusions s'amplifient..sous les projecteurs, et bien plus, sous l'oeil de caméras toutes "popularisées'' qui en soulignent le caractère distributif, amplifié pourtant par la faveur de la toile et d'autres moyens et médias, et répétitif selon les environnements socio politiques et les moments ou conjonctures..qui en soulignent la douleur, la menace, le danger..
    alors que les heurts et agressions continuent ici et là..heurts fratricides, pour la plupart, des luttes politiques par populations, par régions ou clans interposés par-ci..invasions et occupations de terres et de territoires contestés et défendus becs et ongles..tâchés de sang ici..chargés de haines là..alors que des plaies béantes de solitude(s), d'esseulement(s), d'exclusion(s)..à proximité immédiate ou au pas de la porte de nos vies propres, ne cessent, même en marge, de grandir encore, de s'infecter, d'infester l'environnement alentour jusqu'à risquer faire pourrir le tout  même..
    alors que bien des fossés et exclusions socio économiques risquent faire chavirer bien des équilibres sociaux et remettre en cause bien des aventures collectives..et faire se métamorphoser bien des rêves pourtant initialement fédérateurs, en cauchemars bien excessifs, comme issus de qlq fiction exagérée.. ou en tout cas de mauvais goût.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>le monde va mal..
    il irait même très mal, n'en déplaise aux niveaux de développement et de maitrise technique dont il pourrait légitimement, ou justement se targuer..
    ou même que précisément à cause – notamment - de ces avancées et progrès techniques notables et bien vertigineux..la ‘'logistique culturelle, les retombées culturelles ou l'élévation spirituelle''  n'ont pas suivi ce rythme effréné des inventions, des mainmises financières et spéculatives sur bien des marchés, des options et réserves de ressources circulant en cercle étroits faits d'intimes, et d'initiés bien connus car bien copains ou tous coquins..
    n'en déplaise à cette mondialisation en trompe-l'œil..certainement que cela germerait, ou serait comme en gestation, encore, mais en tout cas loin de ces projecteurs, et trop loin de leur suffisance bien trompeuse, car ils ne peuvent compenser l'éclat majestueux et inimitable du soleil..
    faudrait songer à la doper non cette élévation culturelle !?
    face à de telles avancées, mais encore pour la plupart toutes - commerciales ou surtout matérielles..
    mais la nuit porte conseil, alors en ‘'cette nuit'' le monde dort..après s'être fait dorer au soleil de bien des illusions..le monde adore..fuir..il préfèrerait plutôt dormir..faire dans l'autruche plutôt que dans le félin..
    alors que, pour reprendre le titre d'un film, celui de Med Hondo, ‘'nous aurons toute la mort pour dormir''..l'on devrait de ce fait préférer moins cette fuite si tentante, si agréable, et si complice de bien des torts et oublis, de bien des abus accomplis sous la lueur du jour ou à l'abri de bien des lumières critiques non ?!
    car..même que dormir c aussi mourir un peu..alors le monde se meurt un peu – chaque fois un peu plus..en faisant semblant de dormir..le monde joue à la vie, le monde joue à la mort..le monde fait le mort..
    mais que non!
    on ne peut (s'en)dormir ainsi ! le bruit de tant de déchainements est oppressant et le silence de tant de souffrances est comme insupportable
    ou que si !
    Même qu'en fait, on peut dormir tranquille, en paix..car cela n'arriverait qu'aux autres, forcément ?! s'oublie t-on des fois à illusoirement considérer..
    cela ?..
    c toute la peine et la douleur..toute la sueur, c toute la difficulté, la souffrance..la blessure..jusqu'à la mort, la belle mort de la conscience voilà ce qu'il faut laisser en paix..
    dormons de notre belle mort..succombons en notre beau ou profond sommeil de survivant..ou sommeillons de notre seule mort complice, celle de la parole tue, celle du silence..du détour du regard devant bien des méprises..du mutisme apparent devant la souffrance imposée par bien des injustices à des frères et sœurs humains..même qu'on pousserait jusqu'a toutes les formes de vie, faune et flore y compris sur terre..
    comme ces dormeurs, comme ces morts qui n'en paraissent moins et qui gémissent d'un manque de justice, de respect, d'amour, d'amitié ou de simple présence ou mémoire..alors que, au départ, nous nous devions au moins cela..ce discernement de respect, d'amour, d'affection, d'intérêt, d'urgence de tant d'attentions qui nous manqueraient tant -et qu'on se projetterait de diffuser..fusse au compte goutte !?..
    alors ça dort ?
    j'entends comme rire..au fond, je devine comme bien des sourires en coin..
    haha..
    ça dort et d'un seul œil ! je vois, je me disais bien

    11 commentaires
  • <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>A peine<o:p> </o:p></o:p>

    <o:p></o:p> 

    <o:p>Tout le dépit du monde</o:p>

    <o:p>Se lisait sur ce visage</o:p>

    <o:p>Il est des colères sourdes qui grondent</o:p>

    <o:p>Comme un tonnerre au dessus des nuages<o:p> </o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p>Quand l'amour n'est pas là</o:p>

    <o:p>Cela se lit au fond des yeux</o:p>

    <o:p>Et il n'est besoin de tralala</o:p>

    <o:p>Pour rendre cléments les cieux</o:p>

    <o:p>car il est des choses contraires</o:p>

    <o:p>Qui arrivent sans avertir</o:p>

    <o:p>Comme un inattendu bol d'air</o:p>

    <o:p>Qu'on aspirerait avec plaisir<o:p> </o:p></o:p>

    <o:p><o:p> </o:p></o:p>

    <o:p>Et ce dépit fort insolite</o:p>

    <o:p>N'a ni regret ni état d'âme</o:p>

    <o:p>Quand il te prend et t'habite</o:p>

    <o:p>Par cette surprise qui désarme</o:p>

    <o:p>car demain sera un nouveau jour</o:p>

    <o:p>Et le Soleil éclairera</o:p>

    <o:p>Sans peine et sans détour</o:p>

    <o:p>Ce fol amour qui s'embrasera</o:p>

    <o:p>Puis de nouveau sur ton visage</o:p>

    <o:p>Le sourire refleurira</o:p>

    <o:p>Tu te diras que c'est un mirage</o:p>

    <o:p>Mais au fond de toi tu le tairas<o:p> </o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p>Considérons que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="LA VIE EST" w:st="on">la vie est</st1:PersonName> ainsi faite</o:p>

    <o:p>De joies insoupçonnées et de subites peines</o:p>

    <o:p>Comme de toutes ces victoires ou défaites</o:p>

    <o:p>Dont l'on s'en souvient à peine<o:p> </o:p></o:p>


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    Gavé

     

    le jour se languit de ta présence

    et quand je songe à ta voix

    résonne ton insoutenable absence

    mais cela ne te fait rien à ce que je vois

     

    certes, il est des fois inutile

    de chercher une raison à l'amour

    dès lors que tout devient si futile

    au croisement de nos vies à leur carrefour

     

    mais tu sais combien je t'aime

    pourtant je ne te l'ai jamais dit

    et ce ne sont là de simples paroles que je sème

    comme le ferait un poète maudit

     

    car je n'ai nulle autre prétention

    que d'être conforme à ce que je suis

    et il m'arrive de ne prêter attention

    à tous les affronts que j'essuie

     

    tous ces nuages en notre ciel

    obscurcissent nos coeurs plus que nos âmes

    et je trouve bien démentiel

    de demeurer un affreux quidam

     

    car tu sembles n'avoir cure de ce que j'endure

    en me laissant ainsi sur le pavé

    alors que toutes cette horrible peine dure

    depuis si longtemps que j'en suis gavé

     


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