• Il est quand même (d)étonnant de sentir s'établir un lien..Fut-il fugace ou en marge
    c si indicible et également, si surprenant des fois..si jamais celui-ci s'établirait..par le seul fait de laisser aller qlq mots et pensées arrachés au quotidien et tout simplement ou même anachroniquement (ba)lancés en cette "fenêtre"..pour toi - cet(te) "autre",- qui désormais serais dans la..confidence du sujet..ou dans la complicité d'un intérêt-besoin partagé..  
    Parler..reste une belle chose et, même capricieuse, cette entreprise demeure un moyen bien accessible et non moins peu évident quant à rendre fluide ce qui ne semblait l'être, quant à aplanir des appréhensions des fois surfaites ou qui même "causées..voire légitimes'' n'en sont pas moins, dans bien des cas, excessives ; c également une façon de se "faire face"..et permettre à qlq certitude à ne pas travestir le lien,  de l'assumer..et ainsi permettre à esquisser qlq (approche de) "vérité"..ou ce que, à mon niveau déjà, à mon niveau d'abord, je considérerais comme étant une "vérité.." (on aura remarqé ces guillemets..) 
    nous serions des fois si prisonniers de ces - de nos certitudes au delà de bien des préjugés!
    Alors?..
    Eh ben..."A bas les certitudes" !
    voilà un bon slogan..un intéressant slogan ou défi à relever - avec, la complicité; l'aide et la participation des l'un...de l'une...de l'autre..oui! de toi..illustre lecteur de ton état, qui (me) lis..
    rêvons aussi, c pas interdit !
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  • Voila, à la vue de cette photo ( de L.Saint Jalmes - in ‘'Libération'' ; ''Pourquoi cet irrésistible besoin de laisser une trace ?'' ), je me suis identifié ou plutôt reconnu à travers cette interrogation  : Comme pour me dédouaner je me dis que, sous toute latitude, cela doit être assez "commun" cette façon de "marquer" sa présence, son passage..comme obligé, sur terre..
    Car moi aussi, illustre inconnu et néanmoins passager tout autant que mes semblables, il m'est arrivé d'avoir laissé aussi bien quelque trace sur le tronc d'un arbre, que bien d'autres marques, graffitis et arabesques sur nombre de pupitres d'écolier et rarement, je reconnais, sur des murs pourtant sans relief, muets ou bien  avachis des fois par l'usure du temps..j'aurais peut être du le faire ! j'aurais du devenir ‘'tagueur'' comme on le définirait actuellement !? c ce que je me dis  maintenant que j'en prends conscience en m'en rappelant cet ‘'espace'' d'expression qui aura échappé à ma naïveté expressive, à mon innocence enfantine, c cela il m'aura finalement échappé cet espace pourtant bien..accessible et ''populaire'' ou en tout cas sans nul autre pareil même au grand dam de bien des remontrances..fussent-elles justifiées : notamment pour les arbres qui en souffriraient ou risqueraient être contaminés-condamnés par moult agressions de ce seul fait ; et aussi pour les pupitres d'écoliers  que l'on doit bien laisser ou maintenir "clean" et surtout non profondément hachurés-troués jusqu'à devenir gênants pour l'écriture, le dessin..

    Car c des fois fort pénalisant ou en tout cas incommode une feuille de cahier (posée à même la surface agressée) qui se troue subitement sous le tracé à peine appuyé de notre plume, de notre crayon..

    Mes plates excuses le cas échéant; forcément bien après coup..

    En faire des "traces, des graffitis", est-ce signe d'un besoin d'expression ? d'une façon de "marquer un territoire" ? de (se) "dire" me voici ? que je suis là ou suis en tout cas passé par là ! que j'existe !
    Et..ou pas seulement cela !?
    Est-ce là, au mieux, un besoin de se projeter en qlq chute d'éternité que l'on souhaiterait ou qui nous habiterait au fond - tous ces dessins rupestres trouvés de par le monde permettraient ou au mieux expliqueraient-excuseraent tel raccourci ? Qu'en est-il pour chacun de vous, éventuels marqueurs-traceurs-graffiteurs devant l'éternel..anonymat !?
    A bien y réfléchir, je me permets un grand écart en considérant à cette aune, que ces blogs seraient devenus de ‘'nouveaux pupitres, de modernes et infinis murs ou arbres d'un nouveau genre'' sur lesquels, nos cris ou nos silences, nos joies autant que nos peines, nos dessins bien gauches..ainsi que nos pensées décalées ou nos euphories insoupçonnées viendraient s'y graver pour s'y laisser découvrir, lire, oublier, pérenniser ou mourir ; et en tout cas et d'un certain point de vue pour y léguer quelque marque bien ‘'indélébile'' qui s'éterniserait en cette excroissance toute virtuelle dans les infinies arborescences de la "jungle du web"..

    le Web ?

    ..un infini mur à marquer ?

    ..une nouvelle voie d'une postérité à taguer ?


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  • Il y'avait, à l'époque, tollé général :
    Tous ces "boat people" montrés en boucle à la télé et accueillis les bras ouverts, tels des héros revenus au pays après leur périlleuse mission ou extraordinaire aventure de fuite de ces ‘'pays-prisons'', ces images fortes de "boat people" fuyant, pour ne citer que cet exemple emblématique, Cuba, pour cette Floride toute de palmiers et d'hôtels luxueux, pour cette Floride américaine, terre de liberté..terre d'occident libre, libéral et démocratique surtout ; ou ces images de ces cas bien ‘'médiatiques'' fuyant par delà le ‘'rideau de fer'' et ce que ‘'l'Occident'' non sans raison, invectivait en pointant et dénonçant du doigt la mainmise de ce système ‘'policier'' bien arbitraire et rustre placé au ban des atteintes aux libertés fondamentales..lequel système se distinguait par ce penchant maladif à contrôler, voire à étouffer toute la société..
    l'Est, c la prison, le Goulag ! l'Ouest, c la liberté, le Droit ! disait-on..
    soit ! et l'on aura applaudi cette dénonciation de ce système qui interdisait ou au mieux contrôlait et filtrait les libertés – celles de circuler, de voyager et aussi et surtout, de conscience critique..
    Depuis lors, le ‘‘mur de Berlin'' est tombé, maintenant donc, que le gros de ces ‘'systèmes fermés'' se soient ouverts..plus personne à l'horizon pour ‘'ouvrir les bras ; les maisons ; les cœurs..ou même les qlq possibilités à démarrer autrement et ailleurs leur vie..en occident'' fuyant bien des ou d'autres misères...et bien des mépris cautionnés en sous-main ou en silence par bien des pays libres, de liberté ou de démocratie tous bien prospères..
    Aux dernières nouvelles..désormais, les images de nombre de personnes venues de bien des contrées ‘'miséreuses'' du ‘'Sud'' arpentant des murs de barbelés, des frontières élargies –de l'Europe en l'occurrence,- affrontant les dangers de traversées des fois bien mortels et au mieux cantonnés dans des centres de rétention ou de parcage..humain de plus en plus avancés en des pays limitrophes eux-mêmes secoués par cette saignée humaine sans nom (Maroc, Algérie pour ne citer que ces deux là, sous-traitant moyennant financement Européen le rôle de gendarme..)..
    Un exode, certes pas seulement économique car en tout cas encouragé par maintes causes dont l'on ne citerait que qlq unes : absence de démocratie, de liberté de la presse et des médias lourds, élections truquées et tronquées, absence d'alternances politiques viables, fléaux dus à la sécheresse notamment, détournements publics, corruptions et gabegies diverses, complicité de nombre de gouvernants de ces mêmes pays qui s'offusquent, devant leur électorat, pas seulement avec des raisons objectives, de ‘'ne pouvoir accueillir toute la misère du monde''..alors que d'une façon ou d'une autre ils auraient ‘'cautionné ou laissé faire..'' bien des régimes sans légitimité démocratique et sans ancrage en cette volonté de bien faire pour le meilleur des mondes : il n'y a qu'à voir les biens et autres placements établis..en occident même..
    voila que cela se complique, cette équation bien pernicieuse..cette quadrature de cercle..
    et ne voila-t-il pas aussi que ce qui désormais a droit d'être tourné et lancé en boucle..cette misère du monde qui aurait des visages, des yeux et des bouches, et des ventres affamés mais surtout des horizons bien bouchés ; en somme, un bien grand affront qui s'est enlacé de bien des conforts complices..et qui devrait être opportunité de ‘'rupture'' vis-à-vis de politiques, de pratiques et de silences qui abondant dans le sens de ces vagues humaines flottant tels ces cadavres sur des embarcations et des mers d'infortune et de mort..
    A quoi bon se mentir, il y'a lieu de le dire que nombre de ces gouvernements (Européens) n'en veulent plus de ces libertés de mouvement, voyant en ces flux migratoires matière à préoccupation mais paradoxalement, du coup aussi, argument ou enjeu électoral bienvenu quand il n'est entretenu..
    Question dérangeante ?
    Conformément à la ''déclaration universelle des droits de l'homme'' l'homme est-il libre sous toute latitude et donc en tous pays et en tous temps de circuler ? d'investir ? de vivre ?..etc..
    Sinon a quoi sert un passeport s'il n'ouvre, s'il ne permet ou surtout s'il n'autorise –ipso facto- cette liberté de se présenter, en règle et sans peur au ventre, à une frontière et y franchir la ligne, le tampon daté des douanes faisant foi – et un sourire, même de circonstance ou de bienvenue à la clé ‘'You are the welcom'' ..!?
    Certainement que cela couterait moins d'argent pour tout le monde, ces frontières (ré)ouvertes et qu'au delà des budgets alloués à de telles surveillances des frontières, cela couperait l'herbe sous les pieds de bien des réseaux de trafic et de traite humains et d'enrichissement sans cause ‘'sur le dos précisément de cette misère et discrimination du monde et d'absence d'espérances viables'' .
    A charge pour ces ‘'voyageurs'' de s'en tenir à ces trois mois de séjour permis automatiquement comme cela était le cas : il y'aurait certainement moins d'illégaux ‘'séjournant'' ici et là..et l'on ne trouverait à en exploiter impunément et honteusement ces désespérances à l'aune de calculs politiciens et électoralistes bien indigents – et puis cette mondialisation , ne plaide-t-elle pour la libre circulation des biens et services, la libre circulatuon du capital et du travail : le marché c la liberté non !?
    La mondialisation, la liberté du commerce et le développement des affaires, il n'y aurait que cela qui importe - et rien d'autre de plus ?
    Il est comme une logique qui nous échapperait, forcément.


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  • Il n'ya pas de honte ni d'ailleurs de façon unique ou parfaite de dire, par l'écrit, les choses comme on les ressent, avec nos seuls, avec nos élaborés ou simples mots et des fois même avec nos oublis ou nos autocensures propres, car nous sommes des fois si délicats ou craintifs :

    Délicats de dire les choses avec qlq excès, ou doucereuse manière d'exprimer nos sentiments, nos pensées, à les dire dans un dénuement qui ne correspondrait à une ‘'norme'' préétablie, à une ‘'façon'' toute faite et fermée de dire-d'écrire..mais nous savons très bien que si nous ne sommes parfaits, nous demeurerions bien perfectibles..alors patience.ou tant mieux !

    Craintifs, oui! d'une certaine manière, face à ce que diraient tout en n'en pensant moins, ceux-là mêmes, illustres inconnus de nous autres, qui aurions pris le courage insolent d'écrire seulement..écrire tout simplement; et qui viendraient, qui à esquisser un sourire amusé ou ironique à l'endroit de nore écrit même, qui à nous ‘lire de haut'' mais de loin ou qui à nous balayer d'un revers de main invisible dans l'insondable et insondé anonymat de leur lecture de leur seul et simple passage en coup de vent..
     
    A lui seul, ce simple passage de qlq lecteur pourtant bien anonyme, est en soi une belle chose ou aventure autant qu'il risque demeurer ''pesant'' car, ne l'oublions pas, notre écrit se voulait "intéressant ou digne d'intérêt" ( ce qui reste à définir je sais), car on l'imaginait ou souhaitait "éclairant, riche, insolite" mais en tout cas "généreux"..
    L'écriture, nous travaillerait inéluctablement et ses effets demeurent bien présents .
    Mais l'écrit est générosité par excellence  et amour de se confier avant tout; car généralement l'on y met du sien, on s'adonne à montrer au moins partie de notre for intérieur ou on s'y abandonne en nos excès et en nos euphories, c générosité, c attention et c amour et ouverture de soi sur autrui..

    comme dire les choses avec délicatesse, avec poésie ou même avec qlq manière crue voire grossière et ce quels que soient le vocabulaire utilisé ainsi que la manière d'exprimer cela avec nos richesses de langage ou nos suffisances propres à cet endroit.

    Voilà comment, voici pourquoi, il n'y aurait pas lieu de s'empêcher d'écrire si l'on en a envie ou même besoin, ni de se prendre trop la tête si l'on estime, à part-soi, que cet écrit est de peu d'intérêt, de facture négligeable..même qu'il ne provoquerait que moqueries, que jacasseries et dédain..mais n'est-ce pas que l'art est difficile et que la critique est aisée..
    et puis écrire, cela nous situerait ou maintiendrait plus proches les uns des autres; aussi en accèdant à cet acte, à ce seul fait, nous serions plus à portée de main ou de langue du relationnel, même si le rationnel en prendrait un coup.
    ce qui, en l'espèce, serait là bien modique prix payé face au poids des mots dont l'on se serait allégé et, mieux, de la nature des maux dont l'on s'en serait ainsi soulagé..

    Ecrire, nous le disions, c délicat..
    ça craint..non !?


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  • Elle est de retour, Ingrid Betancourt, de retour sous le soleil de la liberté, de nouveau avec les siens et avec le monde; de retour avec toutes celles et tous ceux qui, par la pensée ou par qlq opération de sensibilisation et de mobilisation, voient en sa libération, le fruit de leur implication et la récompense de leur folle et tenace esperance.

    Il est également des pensées, comme orphelines que bien d'illustres anonymes ont eues pour cette femme exceptionnelle demeurée digne, humaine..pensées à saluer et honorer tout aussi humblement en dépit ou à la faveur de leur anonymat..

    J'ai eu à exprimer ma solidarité pour cette femme - et pour toutes les autres personnes ou d'autres "Ingrid"..beaucoup plus anonymes de par le monde : pour que nul n'oublie, pour que nul ne les oublie.

    La mobilisation, je le souhaite, je l'espère, demeurera toute aussi constante et davantage solidaire..

    "Liberté pour toutes les "Ingrid"; pour tous les détenus" de toutes les prises d'otage et de toutes les méprises en ce monde, sous ce même soleil qui en ce jour inonde .


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