• Prière !

    Voyons donc ça de près..
    cet amour si effréné
    et qu'ausculte un coeur serré
    ..n'est du tout pas donné

    Il est comme le temps..
    tout fugace mais tenace
    ou des fois carrément intermittent
    entre le feu et la glace

    Mystère et enchantement le caractèrisent
    et le marquent au fer rouge
    alors que c'est de lui que s'exprime et devise
    tout ce beau monde qui bouge

    Il est comme il est..
    tout insaisissable et fort tourmenté
    et comme on dit, cela lui sied
    mais il ne s'en laisse pas démonter

    cet amour ne sait être usé
    par le poids des années
    et sera fort bien rusé..
    celui qui n'en est damné

    Gens épris d'hier..
    gens férus d'aujourd'hui
    juste une petite prière
    pour que cet amour ne soit maudit !

    S !


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  • L’oiseau

     

     

    L’oiseau qui dans la cage

    Ne chantait

    L’oiseau, quel dommage,

    Se lamentait

    Mais quel meilleur hommage

    Cela aura finalement été

    De lui avoir ouvert..et sans ambages,

    La porte de la liberté

     

    Flâneur !


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  •  

     Le Flot 

     

    La mort frappe à la porte
    De chaque instant, chaque jour
    Et tous ces êtres chers qu'elle emporte
    Nous laissent orphelins de leur amour  

    Car la mort sonne surtout à l'heure
    Où généralement personne ne l'attend
    En claironnant le glas d'un malheur
    Sans en lancer de signe patent

    Mais dans le ciel des souvenirs
    Que d'images et visions fort nostalgiques
    Qui ne cessent d'aller et venir
    Dans un flot insondable et atypique 

    Ce nuage en son firmament, on dirait le portrait de ma Mère
    Et tel autre, on croirait être celui de mon Père
    Qui majestueux, surplombent l'immensité de la mer
    Mais changeant indéfiniment de stature et de repère 

    C'est ainsi que je finirai par y flotter un jour
    Dans la magnificence de cette bien céleste image
    Mais une fois que j'aurai totalement fait le tour
    Avant d'obtempérer à l'ordre du fatidique voyage

     


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    Voici  

     

    Voici des mots bien orphelins

    De n'être sortis de ta fine bouche

    Ils sont rustres ou même carrément malins

    C'est pourquoi des fois ils font mouche

    Car ils sont porteurs de grands rêves

    Et véhiculent des espoirs immenses

    Ils trainent des pieds quand ils ne font grève

    Eux pourtant si fragiles ou même tout denses

    Ces mots sont ciselés à ton image

    Par l'illustre malotru que je suis

    Je te les dédis en guise d'hommage

    En dépit des affronts que j'essuie

    Excuses moi la modicité de leur propos

    Car je te les exprime le cœur léger

    A toi que j'ai déjà dans la peau

    Je te les offre sans rien y changer

    C'est là j'en conviens, un bien modeste présent

    Qui se veut aussi discret que l'éclat d'une larme

    Qui du fin fond de tes yeux, à chaque fois répond présent

    Sans que personne d'autre ne s'en alarme !

     


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