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Par Flâneur1 le 29 Novembre 2008 à 18:02
(Sur)humain..(In)humain..
Marcher sur l'eau !
Fait tout à fait extraordinaire ou en tout cas chose bien exceptionnelle que celle la
Ce serait, le considèrera-t-on cela non sans quelque acception ou référence bien religieuse, comme étant de l'ordre du surhumain !
A l'image de son vénérable et non moins universel sujet
Soit! qu'à cela ne tienne
Mais marcher sur des œufs !?
Sans même risquer les casser..ni les écrabouiller
C'est quand même dur non ?
En tout cas à..gober !..
Des œufs..vous vous imaginez ?
Des œufs tout corsés, tout broyés
..tout cassés, tout écrabouillés..
Vous vous rendez compte de la difficulté de telle entreprise !?
C'est me semble-t-il, en tout cas tout autant ou même davantage, plus délicat
Des œufs totalement brouillés et enchevêtrés, ils sont, et pour le moins, quand même..durs à (les)faire ..avaler - et pas seulement à un humain !
Ni sinon du reste à un esprit espiègle ou malin
Et que ce serait là une faculté par trop saugrenue à la faire subir à quiconque
Mais l'on ne va s'embrouiller l'esprit pour autant
Ni trop s'en faire tout un plat avec..
Sauf à considérer que pour digérer cela, l'on ne verserait dans quelque comportement peu recommandable et avec quelque attitude néfaste d'un genre bien inhumainCe qui n'honorerait le genre forcément ou seulement humain
8 commentaires -
Par Flâneur1 le 14 Novembre 2008 à 15:52
Ils vont.. ils viennent
Ils vont
Ils viennent
Les jours
Ils s'en vont
Et puis s'en viennent
Disent les gens
Plus que les gens
Les jours
..S'en vont
Et reviennent indéfiniment
Les gens
Chaque jour
Viennent mais eux s'en vont
Comme lorsqu'ils s'en vont définitivement
Les jours viennent
Et s'en vont comme le vent
Dont les gens ne s'en souviennent
Le plus souvent
Vont les jours
Comme les gens
Quand ils s'en vont
Les gens surtout s'en vont, c'est ce qu'ils font
Viennent ces amours
Et avec, leur entregent
Qui apaise ou confond,
Mais personne ne s'en morfond
Ces amours..
Chez les gens en ces jours
Ces amours
Tout flottant alentour
Qui s'en viennent
Ou qui s'en vont
Quand les jours
Viennent et Vont
Et des fois reviennent
Comme les gens, qui au fond,
Tous font un petit tour
Et puis s'en vont
Ainsi vont
Ainsi viennent
Les jours
Les amours
les gens
Vont et viennent les jours
Vont et viennent les gens
Et leurs amours
Tout indigents
Ou bien indulgents
Ils vont
Ils viennent
Ainsi vont
Ainsi viennent
Les jours
Les gens
23 commentaires -
Par Flâneur1 le 1 Novembre 2008 à 16:02
"Giga Bis Repetita"
Tiens..cet "obscur" et non moins fumeux jeudi noir de 1929 se serait invité, spéculation boursière effrénée et "crise financière systémique" au devant de la scène aidant, en une "Giga Bis Repetita" - celle annonciatrice d'un millénaire qui, forcément, ne ressemblerait à aucun autre.. Elle est, sauf élément d'appréciation contraire, sans nulle autre pareille, elle serait cette fois-ci, par le biais d'une mondialisation démesurée et paradoxale car restreignant bien d'autres libertés (de mouvement des hommes bien amoindris pour leur part et en tout cas plus ou mieux contrôlés que celui des biens et services ainsi que des monnaies et autres écritures comptables), cette crise "Grandeur Nature" toute relookée..revisitée.."reboostée"..à pleins feux..à pleins gaz..plein les poches..plein la gueule..ou comme quoi la mémoire humaine ferait défaut, et surtout ferait encore une fois des siennes : les dégâts sont ou seraient encore énormes ; et ça craint fort à ce niveau
ça tomberait à pic dans ce sens, ce "retour" ou ce retournement d'histoire, c'est pile poil que ça tombe, cette mise à nu toute remixée, cette (re)mise en scène, bien dramatique ou pour le moins dommageable..même que ce retour à cette "case-départ (de 1929)" avec ses particularismes et ses conséquences à venir nous ferait, et pour longtemps encore si ce n'est au prix fort surtout aussi, tourner en bourrique, tant les espaces se concentrent risquant imploser, et les niveaux de profit se désagrègent face à l'ampleur des dégâts systémiques ou collatéraux dus à bien des spéculations éhontées, face aux élans des évocations de lendemains meilleurs mais en réalité bien entamés et bouffis..des tournures toutes faites et des sentiments aspergés par les tumultes ambiants ont trop pris d place en nos esprits, à nous autres inoculés par des faiseurs d'opinion de tout poil..qui s'en mordraient les doigts, sait-on jamais : la menace, en tout cas présente, aurait la force d'un Tsunami..et l'on ne peut résister aux éléments que sont le feu, l'eau..et, qu'on se le répète aussi, la "foule".. : et son coléreux tonnerre déjà gronderait..
ce comment, histoire de donner au change (?) je me disais, au départ, que ce texte n'aurait ni..queue, ni tête..et, en tout état de cause, qu'il serait mis en page et lancé sans autre ambition que de ne plus être en trop grand décalage de sa propre abyssale et entamée marge, assurément, il se contenterait de sa propre et marginale suffisance donc, sans avoir à (trop ?) verser dans un déballage dont je n'ai à le faire d'autant que surtout, et je ne devrais être seul à cette aune, me sont inaccessibles ses cotés obscurs, bien étrangers ses secrets.. et aussi, je m'en remets à la clémence des saigneurs de ces sommes d'épargnes qui miracle ( ?!),- comme subitement volatilisées l'on ne sait où mais pas comment !..Quand même, pas çà !..vite ! des fusibles, cherchons les fusibles, que dis-je ! trouvons-les et "fissa" ! et que çà saute ! pour qu'ils paient l'addition bien corsée..cette addition toute bien salée.. Et cette sale affaire n'en finirait de livrer bien de ses secrets mais en tout cas pas avant d'en avoir fait payer tout le prix à bien des contingents voire à bien des continents qui à vrai dire n'y seraient pour rien en c bouleversement issu d'une logique de marchés spéculatifs en l'espèce dangereux une nouvelle "arme de déstructuration massive" ? un terrorisme à visage financier ?
Et les ordres..fusent et, fussent-ils de vente ou d'achat, ces ordres font désordre ; et puis les statistiques disent tout sauf l'essentiel ; mon Dieu que c'est pas correct tout ça !..on pourrait bien les faire parler quand même..ces foutues statistiques non !? une question de technique ? peut être, assurément; une question d'éthique aussi, surtout..oui ! mon cher..oui! ma chère! absolument ! mes très chers..une "Foi"..n'est pas (forcément une) coutume !..
par ailleurs, l'on ne se hasarderait à se prendre le pied dans le tapis rouge..couleur sang, odeur sueur..maintenant que les prises de tête sont légion et que les décotes font la une des médias et ouvertures de journaux télévisés ; dès lors que les chroniques se veulent plus (cou)rageuses sinon plus expertes encore tout en constituant les choux gras de ces unes, et des contenus d'éditorialistes qui voudraient, maintenant que c'est un peu plus forcé-corsé-roussi, en découdre vraiment. après avoir pendant longtemps été idéalistes, mais se métamorphosant désormais en éditoréalistes (oh!) ?! c'est tant mieux alors..qu'à Dieu ne plaise ! surtout qu'il y'aurait des sirènes qui chanteraient, à l'unisson, des agonies de bitume..voilà comment le monde va..comme il va..mal à force d'avoir joué au malin, à l'astucieux ( se sucrer ainsi et à n'en plus finir ainsi que la quête de profits et de gains sans réel effort et à court terme rendraient aveugle ou aggraveraient quand ils ne les susciteraient, bien des avanies et autres cupidités ) et le moral des troupes en a pris un sale coup ! plus préoccupant encore, la confiance en a pris un -sacré- coup, sérieux celui-là..surtout préoccupant n'est-ce pas, car la confiance est la base de tout ce qui s'entreprend en société !? tiens, après le calice, si l'on en buvait un coup, pour oublier !? pour pas trop s'affoler..?! un coup pour moi, un coup pour toi, santé ! bravo ! ça débite..ça crédite..tant qu'on y est..alors que les chapitres comptables se couvrent d'opacité et autres facéties d'écritures et qu'aucun sens ni orientation apaisant n'y sont encore structurellement perceptibles, ou que ces chapitres de rouge marqués et leurs montants et chiffres se gonfleraient, en douce, et s'y calfeutreraient derrière un voile de silence plombé ! à perte et profit que tout cela y est en tant que de besoin classé..et que tout y est rangé-agencé-glacé en toute bonne orthodoxie comptable, bancaire, boursière..un coup du tort spéculatif - mortel pour moi et un coup du sort- bien salvateur pour toi !? ou même, commutativité oblige, c'est aussi valable dans l'autre sens ? ces vaseux..vases communicants s'en donneraient à cœur joie, de ce fait..l'argent a changé de poche, de banque, de mains et d'horizons de destination - où en est la contrepartie ?..et même si rien n'y fait, car rien n'est parfait et en dépit que tout s'y conjuguerait en son essence, la Loi mathématique a cette faculté.. ce don..et cela a du bon, encore, des fois, sauf comme ce me semble être précisément le cas, si l'on en abuse..et que tout excès, par définition et, au besoin, par prudence, est nocif..et qu'il nous en couterait à tous ou notamment à l'encontre d'une..écrasée majorité, de trop tirer sur ce fil..
mais pas pour ceux qui en auraient profité du filon, n'est-ce pas !? et les courbes j'ai entendu fourbes..,- ne trompent personne qui ait les mains encore toutes enfouies dans le cambouis, dans le labeur et les yeux levés vers le ciel d'espérances désormais battues en brèche, laminées..sur le tapis des laissés pour compte d'un genre nouveau : Ko ?! pour le contre air ambiant (question d'ambiance..toujours..) il faut repasser, il faut revisiter le passé..tout bien décomposé fait de larmes et de peines - aussi d'espoirs, de quêtes de bonheur à construire..alors prêts ? serions-nous - à chaque fois prêts..pour de nouveaux prêts ? et financièrement s'entend, serions-nous pour de nouveaux engagements? pour de nouveaux astronomiques crédits ? qu'ils soient abyssaux ? ou marginaux ? pour remettre en place -pas en jeu !- cette confiance pourtant bien allègrement trahie.. ?!
vite ! une éponge, qu'on essuie le vilain tableau noir (mais) couleur sang, disions-nous ! qu'on fasse table rase, à défaut de la jeter l'éponge, et le moral des troupes avec..en attendant, que demain, ça rase gratis, sait-on jamais..ou à défaut, l'on se contenterait de raser les murs d'un tel ratage : Colossal ! à ce niveau, çà craint à ce qu'il parait..et l'on se souhaiterait avoir juste rêvé non !? Cauchemardesque que tout çà et que tutti quanti..
mais peut on faire tout cela ? peut-on ainsi dire tout çà ? et le dire ou surtout le vivre-subir, ainsi ? comme çà !? ha ! ha ! ha !
14 commentaires -
Par Flâneur1 le 28 Septembre 2008 à 21:05
Photo : Laurent Mounoury - "Boule"
Je n'avais rien fait de plus
Pas un geste
Pas même un pas
Ni ouvert la bouche
Ni produit un son
Ou prononcé une parole
Et toi également
Nous avions laissé faire les choses
Et vu passer le temps
Avec ses saisons
Et puis..
Le silence s'était installé
Confortablement, en sa marge
Et il ne semblait incommoder nos personnes
Se métamorphosant comme en une bulle,
Si légère, si mince et si large
Nous protégeant..
Et nous préservant
Intacts..
En l'état..
Nous maintenant
Sans façon
Avec tact
Comme en gestation
Et dès lors..
En un heureux hasard
Notre lien avait couvé
Loin des regards
A l'abri de tout le reste
De la présence criante du monde..
Loin des assauts bruyants de la vie
Et l'on s'en contentait,
Tout naturellement
Heureux qu'on était
D'être ensemble seuls
..Seulement
Et même terriblement ensemble
Tout seuls..
Même en étant loin
L'un de l'autre
Physiquement
Nous demeurions liés
En nos êtres connectés
Comme tout noués
Par des fils invisibles
Faits de cet éclat
Tout indicible
Tout de lumière..
De cet amour..
Loin des regards
Tout plein d'égards
En son coin
En sa marge
Toute dépeinte
En son mutisme apparent
Et en son absence feinte
Car ce silence avait sa musique
En toile de fond
Faite de tous ces bruissements
Et de cette grande insouciance
Qui germent au fond de nos êtres
Comme ceux de l'enfance
Qui ne laissent rien paraître
Comme ceux du vent
Qui en ses errances
Emporte au loin bien des tourments
Car nous en jouissions de son inattendu passage
Et nous nous fredonnions sa subtile mélodie
Nous distrayant de ces seules notes en partage
Dans une inimitable parodie
Voila..pourquoi
Voici comment
L'éternité féconde l'instant
Voici cet éperdu moment
Où l'instant s'ensemence d'éternité
28 commentaires -
Par Flâneur1 le 22 Septembre 2008 à 14:47
Because time is money
Time
Tout, en ce temps, semble flotter
alors que le monde retient son souffle
les places financières s'en vont se frotter
à toutes ces économies qui s'essoufflent
heureusement, les ''Superviseurs'' sont bien là
Ils veillent au grain, tant qu'à faire
devant leurs téléscripteurs et leurs écrans plats
ils surveillent et suivent les..cours des affaires
et c'est à ce rythme que bien des fortunes
s'établissent et se renforcent
ou disparaissent, pour leur grande infortune,
par l'entremise de combines et d'entorses
mais tout est bien qui finit bien
car l'argent est la nouvelle religion
et l'on ne saura jamais combien
de bienheureux y seraient légionconvenons qu'une chose en est sure
il en aura causé des réussites et malheurs
ce nouveau maitre qui à l'oreille susurre,
qu'il est la seule clé du bonheur
car l'argent demeure le nerf de la guerre
et il est à la base de bien des conflits
entre voisins ou même entre frères
qui n'en seraient à leur seul délit
heureusement qu'il est des courbes de croissance
qui remontent le moral aux investisseurs
à qui l'on clame à chaque séance
la nouvelle ère des bâtisseurs
mais la crise de confiance et du ''subprime'' est bien tenace
même qu'elle en ferait voir de toutes les couleurs
risquant emporter dans ses abyssales nasses
bien des ambitions et tant de leurres
il resterait que le temps c'est de l'argent
l'on insista à le faire remarquer
même à toutes ces pauvres gens
à celles-ci qui n'en avaient jamais manqué
ou qu'il n'y a lieu de trop s'en faire
car la bourse..risque bientôt regrimper
elle promet le ''paradis mais n'exclut l'enfer''
et que c'est le bon moment de mieux s'y agripper
les valeurs mobilières ont ceci de merveilleux
elle permettent à certains coquins de briller
sur les cimes d'un monde radieux
et aux ''moins que rien'' de carrément s'essuyer
alors que l'argent se veut neutre
et que le marché le seul régulateur parfait
que certains nantis saluaient de leur feutre
quand d'autres s'en esclaffaient
pour beaucoup l'argent a de la valeur
il symbolise des privations et des sacrifices
ou des peines et des sueurs
assumées sans artifice
et puis il faut savoir raison garder
face à ses frustrations et ses dangers
il y'a lieu de bien et mieux y regarder,
car il en reste toujours quelque chose à engranger
bien des épargnants, pour la plupart petits porteurs,
se découvrent comme soudainement punis
devant ce ''tsunami de déprime'' tout..colporteur
qui enfle depuis la Bourse, aux Etats-Unis
alors il ne faut rien craindre pour l'argent
il irait même jusqu'à faire des petits
c'est là une option de la spéculation et de son entregent
qui aiguise ou annihile les appétits
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